Les munitions non explosées (en anglais, UneXploded Ordnance ou UXO) et le matériel explosif abandonné (Abandoned eXplosive Ordnance AXO)
UXO
Les UXO sont des munitions qui ont été soumises à une séquence d’armement mais n’ont pas explosé.
Selon une estimation prudente, le taux de ratés d’allumage des munitions modernes serait de 10%, mais historiquement, pendant les guerres mondiales, un taux de 30% de ratés était plus courant.
La plupart des UXO proviennent des faits de guerre. Les UXO ont affecté la plupart des pays à un moment ou à un autre. L’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, le Japon et d’autres pays récupèrent régulièrement et éliminent chaque année des milliers de tonnes de munitions non explosées depuis la Seconde Guerre mondiale.
Les champs de tir sont une autre source de munitions non explosées. Les bombardements et les champs d’artillerie sont couramment utilisés dans le monde entier pour la préparation au combat ou validation de nouveaux matériels.
Les UXO laissées restent un danger mortel.
AXO
Les AXO sont également très répandus dans le monde entier.
L’AXO est un engin qui peut ou non avoir été apprêté, mis au point, armé ou autrement préparé à l’utilisation.
Le largage en mer de munitions constituait une pratique courante jusqu’aux années 1970, la plupart ayant eu lieu immédiatement après la Seconde Guerre mondiale.
Des déversements de millions de tonnes de munitions dans les eaux mondiales ont eu lieu au cours de cette période.
Les épaves de navires et d’aéronefs contiennent également des quantités substantielles d’AXO.
Des milliers de ces épaves subsistent dans les lacs et rivières et le long des côtes. Certains sites AXO sont en eaux profondes et présentent peu de risques pour les communautés côtières.
Ceux qui se trouvent dans des eaux côtières ou intérieures peu profondes ont un impact humanitaire et socio-économique considérable.
UXO
Recherche et identification d’explosifs immergés (UXO)
La présence de munitions non explosées (UXO) constitue une menace très réelle lors des travaux lacustres, chantier navals, dragages ou lors de la phase de construction de nombreux projets offshores (parcs éoliens, passage de câbles, etc.).
L’emploi de plongeurs, que ce soit dans le processus d’enquête technique ou lors de la dépollution, nécessite une compréhension des risques et des limitations qui y sont associés.
La plongée comporte des risques inhérents :
- accident de décompression ;
- embolies gazeuses artérielles ne sont que quelques exemples.
Pour améliorer la sécurité et l’efficacité des opérations de levé et de dépollution sous-marine, il est souvent préférable d’utiliser des systèmes qui ne nécessitent pas de plongeurs. Lorsque des plongeurs sont nécessaires, une formation et un équipement appropriés sont essentiels avant de commencer les opérations.
Nos plongeurs scaphandriers classe 2 A et 2 B, anciens plongeurs-démineurs de la Marine Nationale française, sont en mesure de rechercher, détecter, identifier et éliminer des engins explosifs sur les quais, en rivières, ou en mer, jusqu’à 50 m de profondeur, conformément à la réglementation IMCA.
Les risques pour le personnel, les biens et l’environnement sont plus importants pendant la phase de dépollution.
Une dépollution sous-marine commerciale peut aussi coûter très cher, mais une dépollution peut être relativement rapide et efficace si un financement est disponible.